Contributeur(s)Observatoire international des prisons - Section Argentine

Recommandations

  1. Admettre que le système pénitentiaire traverse une crise. Permettre aux organisations de la société civile d’accéder aux données statistiques réelles et actualisées.   
       
  2. Pourvoir les sièges vacants au sein de l´administration de la justice pénale (environ 165 postes de magistrats sont inoccupés.   
       
  3. Mettre en place le mécanisme national de prévention (MNP) contre la torture et pourvoir les sièges vacants des organismes de contrôle, comme le Défenseur de la Nation.   
       
  4. Effectuer une profonde réforme des services pénitentiaires pour que ses compétences soient clairement limitées à celles d’une force de sécurité. Tous les services relatifs à la santé, l´éducation et la réinsertion doivent relever de la compétence des ministères compétents. Par exemple, les professionnels du service médical doivent dépendre du ministère de la Santé.   
       
  5. Faire dépendre l´application des peines de la compétence exclusive du juge concerné. Pourvoir les 75 postes de greffiers pénitentiaires manquants dans l’ensemble des établissements. Confier les autorisations de sorties de travail, de liberté surveillée ou anticipée à une équipe interdisciplinaire qui réponde uniquement au juge de l’application des peines. Faire dépendre la stabilité de l´emploi du pouvoir judiciaire.