Vue d'ensemble

Taux d'incarcération (pour 100 000 habitants)

208

i
09/2016
/ ICPR

Les autorités publient des données chiffrées sur la population carcérale

de manière régulière

Nombre de personnes incarcérées

9 798

i
30/09/2016
/ ICPR

Taux d'occupation

106 %

i
29/06/2015
/ ICPR

La surpopulation se concentre dans certaines catégories d'établissements

oui

Plusieurs prisons sont réputées pour être surpeuplées.

Les prisons de la Nouvelle – Zélande sont sujettes, depuis 1985, à une augmentation du nombre de prisonniers. Ce nombre triple depuis 1985. Il augmente, entre 2015 et 2016, de 10,36 %. L’augmentation de la population carcérale est due à la législation, telle que la loi de 2013 sur la libération sous caution, la “loi des trois coups” et les modifications apportées à la Commission des libérations conditionnelles.

Ministère(s) en charge de l'administration pénitentiaire

ministère de la Justice

Budget de l'administration pénitentiaire

$1620130000

dollars

i
budget total pour 2016/17

L’administration délègue à des prestataires privés tout ou partie de la gestion des établissements

oui

L’établissement pénitentiaire ASCF de Wiri, ouvert en Mai 2015, est géré par Serco et le consortium Secure Future, selon un partenariat public-privé (PPP).

Serco New Zealand Limited sous-traite la gestion des installations et des actifs à la société Spotless Facility Services Limited. Le contrat “prévoit des plans financiers clairs devant conduire à une baisse de la récidive chez les prisonniers. Les paiements incitatifs ne seront atteints que si les détenus libérés de l’établissement ont un taux de récidive 10 % moins important que celui des détenus qui viennent du réseau des prisons publiques. Les techniques de réhabilitation développées à l’établissement pénitentiaire du sud d’Auckland deviendront la propriété intellectuelle du ministère des Services correctionnels et pourront être mises en place dans d’autres établissements.”, explique le ministère1.


  1. Le ministère des Services correctionnels, Rapport annuel 2014-2015 (en anglais). 

Il existe cinq catégories différentes de personnes détenues : prévenu, reconnu coupable, condamné, en isolement sollicité à leur demande et mineur. Un système parallèle tient compte de la classification de sécurité.

Les établissements pénitentiaires sont classés par niveaux de sécurité : maximum, élevé, modéré-faible, faible, minimum.

Les prisonniers sont répartis dans ces unités, dans les 14 jours suivant leur condamnation, selon une classification de sécurité qui évalue le risque posé par la personne.

15 établissements sont dédiés aux hommes et 3 aux femmes. Il existe également quatre établissements correctionnels pour les mineurs, qualifiés d’établissements de placements éducatifs.

Nombre d'établissements

18

i
30/06/2016

Capacité d'accueil des établissements

8 393

i
29/06/2015
/ ICPR

La taille des établissements varie considérablement.

L’établissement ASCF à Wiri, ouvre en Mai 2015 et possède une capacité de 960 lits. Le ministère des Services correctionnels annonce un plan d’augmentation de la capacité d’accueil de la prison de 1 800 lits.

Une nouvelle unité, d’une capacité de 245 lits, sera construite au mont Éden et 80 lits doubles superposés seront ajoutés à l’établissement pénitentiaire de Northland à Ngawha.1


  1. Parti national, “Government approves plans for increased prison capacity”, le 18 octobre 2016 (en anglais). 

Dix des établissements pénitentiaires pour hommes sont situés dans l’île du Nord et cinq dans l’île du Sud.

Le personnel pénitentiaire est représenté par un/des syndicat(s)

oui

Le Syndicat des gardiens de prison de Nouvelle-Zélande (CANZ) est le seul en milieu carcéral. Il est partenaire de l’Association des gardiens de prison d’Australasie (POAA).

Le ministère des Services correctionnels emploie également environ 8 000 personnes travaillant à l’intérieur des prisons ou dans l’un des 151 services correctionnels communautaires.

Les agents des services correctionnels sont en charge de la surveillance des détenus. Ils suivent un programme de formation d’un an après leur recrutement.

La rémunération du personnel peut varier de 51 904 $ à 60 957 $ par an (soit environ de 49 000 € à 58 000 €).

Les “facilitateurs de programmes” sont responsables des programmes thérapeutiques qui visent à aider les personnes en conflit avec la loi à “endosser la responsabilité de leurs actions et modifier leur comportement”. Ils ont une licence en psychologie, en travail social ou en psychothérapie et suivent un programme de formation de onze semaines.

Des membres du personnel sont chargés de la formation professionnelle, d’autres sont gestionnaires de cas, d’autres encore, des psychologues, administrent des soins et évaluent les risques. On dénombre également des infirmières, des maîtres-chiens détecteurs et des gestionnaires de services.