Contributeur(s)Observatoire marocain des prisons (OMP) / experts indépendants

Dernières mises à jour

Nombre des personnes détenues ayant bénéficié d’une grâce présidentielle ou d’une amnistie

6 338

i
01/2020
  • Le roi accorde, le 23 mai 2020, une grâce royale à 483 personnes à l’occasion de l’Aïd al-Fitr.

    i
    23/05/2020
    / Morocco World News
  • Le roi Mohammed VI accorde une grâce exceptionnelle à 201 détenus africains étrangers. Les détenus graciés ont fait preuve, selon le communiqué du roi, de “bonne conduite” et ont été réceptifs aux programmes de réinsertion. Cette décision intervient en marge du premier Forum Africain des administrations pénitentiaires.

    i
    29/01/2020
    / Le 360 Afrique
  • Le roi gracie 5 654 prisonniers pour éviter la contagion par le coronavirus dans les prisons surpeuplées du pays. Les prisonniers sont sélectionnés en fonction de leur âge, de leur état de santé, de leur “bonne conduite” et de la durée de leur détention. Ils seront libérés au fur et à mesure.


    >> Prison Insider effectue un tour d’horizon des mesures prises pendant la pandémie du coronavirus.

    i
    2020
    / Middle East Eye

Les personnes souffrant de troubles psychiques ne sont pas détenues dans des locaux spécifiques. Elles sont suivies, au sein de l’établissement, par des cadres médicaux pénitentiaires. Elles sont habituellement mises sous traitement médicamenteux et placées en observation médicale.
Des soins spécifiques sont dispensés dans des hôpitaux pour les détenus atteints de troubles mentaux.1 Le nombre de psychologues est insuffisant : 39 “cadres spécialisés en psychologie” en 2018 pour l’ensemble de la population carcérale (83 757 détenus).

Des personnes jugées pénalement irresponsables (totalement ou partiellement) sont détenues dans des établissements pénitentiaires. Elles représentent, en 2018, 6 % des détenus souffrant de troubles psychiques. L’administration affirme être en discussion avec le CNDH affirme qu’ils ont fait l’objet d’une réunion avec le CNDH “afin de trouver des solutions immédiates”. 2


  1. Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion, “Rapport d’activités 2018”, 2019, p. 91 (en arabe). 

  2. Ibid. 

  • L’administration pénitentiaire lance, le 16 avril, une plateforme numérique d’accompagnement et de soutien psychologiques pour le personnel et les personnes détenues dans le cadre de la pandémie de Covid-19.

    i
    16/04/2020
    / Aujourd'hui le Maroc

L’hospitalisation des détenus se fait sur prescription, quand le médecin chef de service estime que le malade ne peut pas être soigné dans l’établissement pénitentiaire ou en cas de risque épidémique.

Les détenus malades sont alors admis dans l’hôpital public le plus proche. Le médecin de l’établissement “peut à tout moment ordonner de le renvoyer à l’établissement pénitentiaire, s’il constate que le détenu peut y être soigné” (loi pénitentiaire, article 136).

Le chef d’établissement informe de l’hospitalisation l’administration pénitentiaire et, pour les prévenus, l’autorité judiciaire. Celles-ci décident des mesures de sécurité à mettre en œuvre, telles que l’escorte ou la garde du détenu hospitalisé par la police ou la gendarmerie loi pénitentiaire, article 137).

  • L’administration pénitentiaire interdit, le 26 avril 2020, le transfert de prisonniers vers les hôpitaux dans le cadre de la pandémie de Covid-19, sauf cas d’urgence. Des consultations médicales sont mises en place.

    i
    26/04/2020
    / Aujourd'hui le Maroc

Évolution de la capacité d'accueil des établissements

augmentation

La superficie totale du parc immobilier pénitentiaire marocain passe de 158,505 m² en décembre 2018 à 159,505 m2 en septembre 2019. L’OMP fait état de 5800 lits supplémentaires entre 2018 et 2019.
La DGAPR inaugure, en 2019, deux nouvelles prisons dans les villes de Tantan et de Berkane. Les établissements d’Oujda, Asilah, Larache et El Jadida 2 sont en cours de construction. La DGAPR annonce, en 2019, la construction d’une nouvelle prison à Dakhla, d’une capacité de 600 lits.

  • L’administration pénitentiaire décide la fermeture, le 9 mai, dans le contexte de la pandémie de Covid-19, de la prison locale de Oudja. Son objectif est de préserver la sécurité des prisonniers et des agents. Elle procède au transfert des prisonniers vers des établissements pénitentiaires proches. Les travaux de construction de la nouvelle prison locale de Ouda sont en voie d’achèvement.

    i
    09/05/2020
    / Hespress

Le personnel pénitentiaire est en charge de la sélection des détenus pour les activités. Les activités religieuses sont ouvertes à tous.

  • Les programmes culturels, artistiques et sportifs sont progressivement rétablis à partir du 21 mai. Ils avaient été suspendus du fait de la pandémie de Covid-19. Les mesures de prévention établies par l’administration pénitentiaire doivent être observées.

    i
    21/05/2020
    / Morocco World News

Une unité de soins est présente au sein de chaque établissement

oui

Chaque établissement dispose d’une infirmerie (loi pénitentiaire, article 125). Celle-ci est équipée comme un dispensaire public. Elle doit permettre l’accès à des soins et traitements généraux et assurer l’isolement des malades contagieux.

  • L’hôpital de campagne installé à la prison de Ouarzazate en avril est démonté le 30 juin. La prison ne compte plus aucun cas positif.

    i
    30/06/2020
    / Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion

La fréquence et la durée des visites varient selon la classification du détenu :

  • catégorie A : deux visiteurs sont autorisés par semaine. Chaque visite dure 20 minutes
  • catégorie B : trois visiteurs sont autorisés. La durée des visites “varie selon les possibilités”
  • catégorie C : quatre visiteurs sont autorisés. La durée des visites “varie selon les possibilités”.

Des unités de visites familiales pilotes existent dans quelques établissements. Elles concernent seulement les mineurs incarcérés présentant un bon comportement selon l’administration. Ce sont des “pavillons” dans lesquels le mineur peut rencontrer sa famille pour une durée maximale de trois heures. Le développement de ces unités familiales est très limité.

  • Les visites familiales reprennent, en juillet, dans la plupart des établissements pénitentiaires. Des mesures sanitaires doivent être observées.

    i
    14/07/2020
    / Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion
  • L’administration pénitentiaire met en place des mesures pour lutter contre la propagation du Covid-19. Le nombre de visiteurs est désormais limité à une personne par détenu et une seule visite mensuelle est autorisée.


    >> Prison Insider effectue un tour d’horizon des mesures prises pendant la pandémie du coronavirus.

    i
    18/03/2020
    / Morocco World News

La durée du placement à l’isolement est limitée

oui, 45 jours

L’isolement en cellule disciplinaire ne peut pas dépasser 45 jours (loi pénitentiaire, article 54).

Toute décision de prolongement de l’isolement au-delà d’un mois relève du directeur de l’administration pénitentiaire. L’avis du chef et du médecin de l’établissement sont pris en compte (loi pénitentiaire, article 32).

Le président de la commission de discipline peut décider d’un placement à l’isolement à titre préventif. Celui-ci ne peut pas dépasser 48 heures. Il est autorisé “à condition que cette mesure soit l’unique moyen de mettre fin à la faute ou de préserver l’ordre à l’intérieur de l’établissement” (loi pénitentiaire, article 58).

L’isolement en cellule disciplinaire ne s’applique pas aux mineurs.

  • Human Rights Watch dénonce l’isolement abusif d’Abdelqader Belliraj. Le Belgo-Marocain est en prison depuis 2009. La justice marocaine lui reproche des faits de terrorisme pour lesquels il a été condamné à une peine de prison à perpétuité. Sa condamnation serait essentiellement fondée sur ses aveux, obtenus d’après lui, sous la torture. Rachida Hatti, son épouse, affirme qu’il est enfermé dans sa cellule 23 heures sur 24 et privé de tout contact avec ses codétenus depuis 2016. L’administration pénitentiaire nie ces accusations. Elle précise que “le prisonnier, actuellement en détention à la prison de Toulal 2, est placé dans une cellule répondant à toutes les conditions nécessaires d’hygiène (éclairage, aération…), comme il bénéficie de son droit à la promenade quotidienne d’une heure, durant laquelle il exerce ses activités sportives”.
    Human Rights Watch dénonce également l’isolement abusif d’autres détenus, notamment Taoufik Bouachrine et Nasser Zefzafi. L’administration pénitentiaire dément, de la même façon, ces informations.

    i
    17/01/2020
    / Human Rights Watch

La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), créée en 2008 et rattachée au Premier ministre, est en charge des établissements pénitentiaires1.
La DGAPR est responsable de l’application des peines et des mesures privatives de liberté. Elle est en charge de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques gouvernementales en matière de sécurité et de réinsertion. Elle prépare, en coordination avec d’autres instances, les dossiers de demande et de proposition de grâce et de liberté conditionnelle.2
Voir rubrique Aménagements de peine policies section.

La DGAPR se compose d’une administration centrale et de dix directions régionales :

  • Région de Casablanca-Settat
  • Région de Rabat-Salé-Kenitra
  • Région de Fès-Meknès
  • Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima
  • Région de Marrakech-Safi
  • Région de l’Oriental
  • Région de Béni Mellal- Khenifra
  • Région de Laâyoune-Sakia El Hamra
  • Région de Draa-Tafilalet
  • Région de Souss-Massa

  1. Article 2 du Dahir n° 1.08.49 du 29 avril 2008 

  2. Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion, “Rapport d’activités 2018”, 2019, p. 29 (en arabe). 

  • La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) organise, les 30 et 31 janvier 2020 à Rabat, le premier Forum Africain des administrations pénitentiaires. Il réunit une trentaine de pays africains. Cette première édition a pour but de renforcer la coopération entre pays africains, la coopération sud-sud et la gestion commune des établissements pénitentiaires du continent. Une délégation de responsables visite le centre de formation des cadres de l’administration pénitentiaire et la prison locale de Tiflet. Des problématiques telles que la radicalisation des détenus ou la préparation des détenus à la réinsertion sont discutées.

    i
    01/02/2020
    / La Tribune Afrique

Le chef d’établissement, en accord avec le médecin ou les autorités locales, est tenu de prendre des mesures de prévention ou de lutte contre les épidémies et maladies contagieuses. Les mesures mises en œuvre sont notamment la mise en quarantaine et la désinfection des locaux, des effets et de la literie (loi pénitentiaire, article 127). L’administration pénitentiaire organise des campagnes médicales de sensibilisation et de prévention des maladies épidémiques ou transmissibles. Les campagnes concernent notamment le sida, la tuberculose, la syphilis, le diabète et incluent des campagnes de vaccination. L’administration ne communique pas le contenu ou les modalités de ces campagnes.
Les personnes souffrant de maladies contagieuses sont affectées dans des locaux séparés de l’hôpital ou de l’infirmerie de l’établissement, ou dans une zone séparée à l’intérieur d’un quartier (Référentiel pénitentiaire marocain, stratégie 2016-2020 de la DGAPR, règle 3).

  • L’administration pénitentiaire (DGAPR) annonce le dépistage au coronavirus de 1 736 personnes dans les établissements du pays, dont 961 prisonniers. La DGAPR révèle que 270 contaminations, dont 207 prisonniers, sont recensées à la prison d’Ouarzazate. Deux fonctionnaires de la prison de Salé sont testés positifs. Deux détenus de Oujda et Tétouan, d’abord testés positifs voient leur second test négatif. Ils attendent les résultats d’un troisième test.


    Prison Insider effectue un tour d’horizon des mesures prises pendant la pandémie du coronavirus.

    i
    24/04/2020
    / Morocco World News

Les médecins ne sont pas formés à l’identification des signes de torture. Les examens ne sont pas indépendants et impartiaux.

  • [Dernières informations disponibles]
    Les victimes de mauvais traitements en garde à vue rencontrent des difficultés pour rassembler les preuves nécessaires pour porter plainte. Elles sont gardées à vue un maximum de temps afin de laisser les blessures s’estomper. Elles sont ensuite placées en détention provisoire où il leur est impossible de consulter un médecin indépendant. Amnesty International signale des cas où, lorsque les victimes ont eu accès à un hôpital, celui-ci a refusé de délivrer un certificat. Les entrées et les sorties n’ont été pas inscrites dans des registres.

    i
    2015
    / Amnesty International, "L'ombre de l'impunité – La torture au Maroc et au Sahara Occidental", p. 72.

Toute allégation ou tout soupçon de mauvais traitement infligé à un détenu est enregistré

non

Certaines allégations de mauvais traitement sont enregistrées quand les doléances sont adressées à la direction de l’administration pénitentiaire ou à des associations de droits humains.

  • [Dernières informations disponibles]
    Amnesty International constate, en 2015, l’indifférence des magistrats face aux allégations de torture ou mauvais traitements, même lorsque les détenus présentent des signes apparents de violences. L’association note que les magistrats ne respectent pas leur obligation d’enquêter et d’ordonner un examen médico-légal indépendant à chaque soupçon de mauvais traitement. Les rares examens menés ne sont pas conformes aux normes internationales.

    i
    2015
    / Amnesty International, "L'ombre de l'impunité – La torture au Maroc et au Sahara Occidental"

Toutes les personnes détenues sont admises en prison avec un ordre d'incarcération valable

non

La loi pénitentiaire de 1999 le prévoit dans son article 15.
La Constitution marocaine de 2011 définit les détentions arbitraires ou secrètes comme des “crimes de grande gravité” dans son article 23.
De tels cas sont cependant signalés, notamment pour les individus poursuivis pour des faits de terrorisme ou de menaces contre la sécurité nationale. Ils sont généralement arrêtés sans qu’il n’en soit fait mention. Ils sont détenus dans des lieux secrets et souvent interrogés sous la torture.
La détention arbitraire peut découler du dépassement de la durée maximale de la détention provisoire (un an). De telles irrégularités sont constatées.[^arb] La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) constate, en 2014, l’absence de recours contre la détention arbitraire.

  • [Dernières informations disponibles]
    Le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies rapporte, en 2014, qu’ils sont “détenus pendant des semaines sans être présentés à un juge et sans contrôle judiciaire.” Le Groupe précise : “leurs familles ne sont informées de leur détention que lorsqu’ils sont transférés dans les locaux de la police pour signer des aveux.” Dans de nombreux cas, les victimes sont alors conduites à un poste de police, où une enquête préliminaire, datée du jour du transfert au poste pour éviter le dépassement des délais de garde à vue, est ouverte.

    i
    2014
    / Conseil des droits de l’homme, Nations Unies, “Rapport Groupe de travail sur la détention arbitraire – Mission au Maroc", p. 08.

Des allégations de torture, de violences et/ou de mauvais traitement sont signalées par des ONG marocaines et par les détenus eux-mêmes auprès du Délégué général.

  • [Dernières informations disponibles]
    Le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies signale, en 2014, des cas de mauvais traitement et de torture. Ces cas ont lieu en détention ou durant des détentions arbitraires. Ils concernent principalement les personnes condamnées pour terrorisme, les membres de groupes islamiques ou les détenus incarcérés suite à des actions en faveur de l’indépendance du Sahara occidental.

    i
    2014
    / Conseil des droits de l’homme, Nations Unies, “Rapport Groupe de travail sur la détention arbitraire – Mission au Maroc”, p. 8.

L’administration pénitentiaire est tenue de garantir le maintien des liens familiaux des personnes condamnées à mort. Ces dernières sont cependant isolées et reçoivent rarement des visites. Les raisons principales sont la distance géographique des prisons centrales du pays et le “déshonneur” ressenti par la famille. Le sentiment d’abandon est omniprésent chez les condamnés à mort.

Le Rapporteur spécial des Nations unies signale, suite à sa visite de septembre 2012, que les conditions de vie dans les couloirs de la mort au Maroc relèvent d’un traitement cruel, inhumain et dégradant.

  • Prison Insider publie le témoignage de Khadija Amrir, condamnée à mort en 1995 et libérée le 2 août 2016, suite à une succession de grâces royales pour bonne conduite.


    “On me disait que si un jour j’étais transférée dans une autre prison, ce serait pour m’exécuter. Je ne dormais pas. J’acceptais mon destin, mais j’avais très peur d’être exécutée. J’ai pu garder un contact régulier avec mon père. Quand j’ai été condamnée à mort, il a divorcé de ma belle-mère. Il voulait me voir libre avant de mourir, c’était son rêve. Il a réussi. Il est mort 40 jours après ma libération, il avait 103 ans.”

    i
    01/02/2017
    / Prison Insider

L’administration ne prévoit pas de protection particulière pour les personnes LGBTI. Ces personnes sont en situation de vulnérabilité accrue au sein de la prison. Elles sont souvent la cible d’agressions.

  • Prison Insider publie le témoignage de Sama, femme trans incarcérée à la prison de Boulmharez en raison de son identité de genre.


    “Et il me gifle à toute volée. A la troisième gifle, je sens ma tête tourner. J’ai peur. Alors je signe une déclaration que je n’ai même pas lu. Je découvrirai ensuite qu’il a écrit que je reconnaissais avoir eu des relations homosexuelles punies par la loi marocaine. Ils m’ont transférée à la prison de Boulmharez et ils m’ont enfermée dans une cellule, occupée, là encore, uniquement par des détenus hommes…”

    i
    06/07/2019
    / Prison Insider

Le maintien des liens familiaux n’est pas assuré lors du placement en cellule disciplinaire. Les détenus isolés sont privés de visite. La correspondance est autorisée uniquement avec la famille. Les détenus en cellule disciplinaire conservent le droit de communiquer librement avec leur avocat.

  • Ali Aarrass est maintenu en isolement, malgré la décision du 27 mars 2017 du Comité des Nations unies contre la torture ordonnant au Maroc de mettre fin à ce régime. Le Belgo-Marocain est arrêté pour la première fois en 2006 en Espagne sur demande du Maroc. Il est soupçonné de terrorisme. Il est extradé, en 2010, vers le Maroc où il exécute une peine de douze ans. Le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire réclame, en vain, sa libération en 2013 suite à des tortures subies dans les prisons marocaines.

    La sœur de Ali, Farida Aarraas, raconte une visite à son frère en 2017, à la prison de Tiflet 2.

    i
    10/04/2017
    / Prison Insider