Dernières mises à jour

Les mouvements collectifs sont recensés

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La loi prévoit un dispositif d’aménagement de peine

oui
  • 4 356 prisonniers sont libérés entre le début de l’épidémie de Covid-19 et le mois de juin.

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    18/06/2020
    / El Mundo

Les personnes détenues sont autorisées à passer des appels vers l’extérieur

oui

Le réglement autorise cinq appels hebdomadaires (article 47). Les autorités en accordent habituellement deux. Le nombre de ces appels varie en fonction des établissements et des régimes de détention. Ils ne doivent pas dépasser cinq minutes.
La réception d’appels est interdite.

  • Le nombre d’appels autorisés passe de dix à quinze par semaine. Un téléphone est mis à disposition gratuitement pour les prisonniers ayant des difficultés financières. Les appels téléphoniques sont le seul moyen pour les personnes détenues, depuis la suspension des visites, de maintenir le lien avec leurs proches et d’obtenir une assistance juridique.

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    20/03/2020
    / ABC

Les personnes détenues et leurs correspondants ont accès à un dispositif de vidéoconférence

oui

Les personnes détenues sans visite pendant une période d’au moins quatre mois peuvent solliciter l’accès à un dispositif de vidéoconférence.

  • Les prisons de Teixeiro, Bonxe et Monterroso organisent des appels vidéo de 10 minutes entre les détenus et leurs proches. Les premiers bénéficiaires sont les prisonniers malades, les jeunes parents et les personnes en situation économique précaire. Les établissements de Lama et de Pereiro attendent la fourniture de téléphones portables pour appliquer la même mesure.

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    12/04/2020
    / La voz de Galicia

Un aménagement de peine est prévu pour les femmes enceintes ou avec des enfants en bas âge

non
  • Dix-huit femmes incarcérées avec leur enfant de moins de trois ans sont libérées et placées sous surveillance électronique entre le début de la pandémie de Covid-19 et le mois de mai.

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    12/05/2020
    / EPO

Les permis de sortir sont au nombre de trois :

1. Permis ordinaire : le détenu doit avoir purgé un quart de sa peine, être classé au deuxième ou troisième grade et faire preuve de bonne conduite. Ces conditions ne garantissent pas l’octroi du permis de sortir. La durée d’un permis ordinaires est de 36 jours par an pour les détenus classés au deuxième grade, répartis sur deux semestres avec un maximum de sept jours consécutifs. La durée est de 48 jours par an pour une personne classée au troisième grade aux mêmes conditions que précédemment. Les prévenus ne bénéficient pas de cette mesure.

2. Permis extraordinaire : ils sont accordés, exceptionnellement, aux personnes prévenues ou condamnées classées au premier grade: décès ou maladie d’un membre de la famille, accouchement. Ces permis sont assortis d’une stricte surveillance. Le détenu reste généralement menotté. La durée du permis extraordinaire correspond au seul temps de l’événement.

3. Permis de fin de semaine : la personne détenue doit être classée au troisième grade pour en bénificier.
La sortie s’étend habituellemenr du vendredi à 16h au lundi à 8h.

  • Les autorités annoncent que les prisonniers en régime de semi-liberté pourront dormir chez eux dans le cadre des mesures de lutte contre la Covid-19.

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    18/03/2020
    / Le Monde

Les personnes dépendantes aux produits bénéficient d’un suivi particulier :

  • Tabagisme : le pourcentage de fumeurs dans les prisons est plus élevé qu’à l’extérieur. L’administration pénitentiaire multiplie, depuis 2012, les campagnes d’information et de sensibilisation sur le tabagisme. Elle organise des conférences et des programmes de sevrage spécifiques. La durée des programmes varie de deux à trois mois. Les participants sont suivis et évalués au terme du programme. Ce programme est implanté, en 2016, dans 18 établissements. Il conduit au traitement de 315 personnes détenues.
  • Alcoolisme : un programme informe des risques liés à la consommation abusive d’alcool, propose des stratégies pour cesser cette consommation et organise des ateliers collectifs pour motiver les patients. La moyenne de la participation trimestrielle, en 2016, est de 1 300 personnes détenues.
  • Toxicomanie : la lutte contre la toxicomanie est l’une des priorités des programmes de santé. Plusieurs programmes d’intervention sont développés autour de trois domaines fondamentaux interdépendants : la prévention, l’assistance et la réinsertion sociale. Des “unités sans drogue” sont présentes dans plus de la moitié des établissements pénitentiaires pour les personnes détenues souhaitant arrêter leur consommation. Elles prennent en charge 2 906 patients en 2016.1

Les personnes dépendantes peuvent participer à des thérapies et des ateliers de groupes dans des unités “thérapeutiques et éducationnelles” (UTE) présentes dans plusieurs établissements.

Les personnes dépendantes peuvent être placées en hôpital psychiatrique pénitentiaire si elles souffrent aussi d’un trouble psychique. Le personnel ne dispose pas de formation spécifique dans la désaccoutumance mais les patients peuvent bénéficier d’un traitement de substitution.


  1. Organisation mondiale de la santé (WHO), La santé dans les prisons: Fiche d’information pour 38 pays européens , 2019, p.138. (en anglais) 

  • L’administration de la prison Brians 1 à Barcelone retire le gel hydro-alcoolique mis à disposition dans l’établissement. Des personnes détenues en avaient utilisé pour préparer des mélanges alcoolisés.

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    16/06/2020
    / Euro Weekly News
  • De nombreux prisonniers présentent des symptômes de sevrage, intensifiant les tensions dans plusieurs établissements. Le confinement des prisons dans le contexte de l’épidémie de Covid-19 complique l’accès aux stupéfiants pour les personnes détenues.

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    21/03/2020
    / El País

La loi prévoit un dispositif de permission de sortir

oui
  • Des permissions de sortir sont à nouveau accordées à partir du mois de mai. Elles avaient été interrompues en raison de l’épidémie de Covid-19.

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    27/05/2020
    / Europris

Une unité de soins est présente au sein de chaque établissement

oui
  • Le ministère de la Justice annonce, le 11 avril, la création d’un hôpital de campagne au sein de l’établissement Quatre Camins. Il servira à la prise en charge des prisonniers atteints de la Covid-19.

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    13/04/2020
    / La Vanguardia

Toutes les personnes détenues sont autorisées à travailler

oui
  • Le travail reprend, au mois de mai, dans 11 établissements dans lesquels des mesures sanitaires de lutte contre la Covid-19 peuvent être mises en place.

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    27/05/2020
    / Europris

Toutes les personnes détenues disposent d’un droit de visite

oui

Chaque personne détenue a droit à deux visites “ordinaires” par semaine d’une durée de 20 mn chacune ou d’une seule de 40 mn. Les visites “ordinaires” sont accessibles aux détenus classés premier et deuxième grade. Ceux classés troisième grade ne connaissent en journée de restrictions pour les visites que celles liées à leurs horaires de travail.

  • Les visites sans dispositif de séparation sont de nouveau suspendues dans les prisons catalanes. Les visites ont lieu de part et d’autre d’une vitre. Aucune visite n’est autorisée dans la prison de Ponent à Lleida. Les colis envoyés aux personnes détenues sont conservés en quarantaine pendant 72 heures avant d’être livrés. Un service d’appel vidéo est prévu pour que les prisonniers puissent contacter leurs familles.

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    21/05/2020
    / La Informacion
  • Les visites sont à nouveau autorisées à partir du 14 mai 2020.

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    14/05/2020
    / EPO