Interview

Suisse : dépister, soigner, accompagner

Rôle et défis de la médecine pénitentiaire en matière d'infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS)

< image © Valentin Lombardi.

Le risque de transmission et de contraction des ITSS est particulièrement accru en milieu carcéral. Le rôle de la médecine pénitentiaire est, dans ce contexte, pluriel : dépistage, sensibilisation, mise en place d’un traitement, garantie de la continuité des soins. Un travail qui comporte son lot de défis.

Anne-Claire Bréchet Bachmann travaille au service de médecine pénitentiaire des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Elle est responsable de l’unité mobile de médecine pénitentiaire pour les établissements de la Brenaz, Clairière, Favra, Vallon et Villars. Elle siège à la Commission fédérale pour les questions liées aux addictions et à la prévention des maladies non transmissibles. Prison Insider lui pose trois questions.

— Cette interview fait partie du dossier Stupéfiant : vivre avec une addiction en prison.

La population carcérale cumule les facteurs de risque.

La réduction des risques n’est généralement pas la priorité de l’administration pénitentiaire.