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Source : Amnesty International (03/05/2023)
Lire la fiche-paysMaroc : refuser aux universitaires et aux journalistes incarcérés la possibilité de lire et d’écrire bafoue leur droit à la liberté d’expression
Au moins quatre journalistes et un universitaire sont privés du droit de lire et d’écrire dans les prisons marocaines
Selon l’Ensemble de règles minima des Nations Unies pour le traitement des détenus, ou Règles Nelson Mandela, les prisonniers doivent être autorisés à lire et écrire, à avoir régulièrement accès aux journaux ou à la radio, ainsi qu’à une bibliothèque. Les prisonniers en détention provisoire doivent aussi pouvoir acheter des livres, des journaux et du matériel d’écriture.
“Les autorités marocaines arrêtent depuis longtemps les écrivains et journalistes dissidents et aujourd’hui, nous pensons à tous ceux qui sont emprisonnés pour leurs écrits. Priver les journalistes incarcérés de stylos et de papier est vain et punitif, et constitue une atteinte délibérée à leur liberté d’expression”, a déclaré Rawya Rageh, directrice adjointe par intérim pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient à Amnesty International.