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France : comment fonctionne le quartier d'évaluation de la radicalisation ?

Il a ouvert en toute discrétion. Le premier des six quartiers d’évaluation de la radicalisation (QER) prévus dans les prisons françaises a ouvert en fin de semaine dernière au sein de la maison d’arrêt d’Osny, dans le département du Val d’Oise. La Chancellerie a confirmé une information dévoilée par Le Parisien, dimanche 26 février. Ce quartier, qui a ouvert jeudi 23 février, a accueilli ses cinq premiers détenus, quatre hommes de retour de Syrie et un Tchétchène, selon le quotidien. Au total, ce premier quartier d’évaluation de la radicalisation a une capacité de 23 places.

La création de ces quartiers d’évaluation de la radicalisation avait été annoncée le 25 octobre par le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas. Un nouveau dispositif dans la lutte contre la radicalisation alors que les unités de prévention de la radicalisation (Upra), lancées en janvier 2016, avaient été remises en cause rapidement.

Quatre mois de détention pour évaluer

Pendant quatre mois, les détenus concernés vont ainsi être évalués. Tous les acteurs de la détention entrent alors en jeu pour définir au mieux le niveau de dangerosité de chaque personne. En fonction de ce dernier, les détenus seront alors orientés vers différents établissements pénitentiaires.

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