Actualité

France : enquête sur le travail d’intérêt général (TIG) à Lyon, cette alternative fragile

À Lyon, l’association Chantiers-Passerelles existe depuis trois ans pour promouvoir le travail d’intérêt général comme réelle alternative à la prison. Largement intégré dans l’éventail des peines prononcées par les juges d’instance, le TIG se heurte encore à des manques de moyens et d’ambition.

10 heures, dans une petite rue près de la Guillotière, plusieurs personnes entrent par une porte sans frapper.

Ils sont habitués, ils viennent prendre un café ou se faire aider dans leurs démarches administratives. Zorah Ferhat est la gérante du café social l’Olivier des Sages qui lutte contre l’isolement des personnes âgées principalement issues de l’immigration.

**“On fait de l’accès au droit commun, mais on crée surtout du lien social”, estime-t-elle.

Le café a ouvert en 2009, mais depuis 2012, l’association remplit également sa mission sociale en accueillant des “tigistes”, des personnes condamnées par la justice à un travail d’intérêt général pouvant aller jusqu’à 280 heures. En 2016, la structure a ainsi reçu et accompagné 18 personnes.

Lire l’article