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France: Casabianda, centre pénitentiaire ouvert

Le député de la deuxième circonscription de Haute Corse s’est rendu au centre pénitentiaire de Casabianda qui s’étend sur 1.400 hectares. Pendant deux heures, Jean-Felix Acquaviva a pu se rendre compte du fonctionnement particulier de cet établissement unique en France.

Une simple barrière délimite le centre pénitentiaire. Les détenus y sont autonomes ; ils ont la clef de leurs cellules et passent l’essentiel de leur temps, aux champs. Des détenus volontaires dont la réinsertion est basée sur le travail. Didier a 58 ans et il est détenu depuis 14 ans : “ça me permet d’être bien équilibré”, dit-il, “et puis le travail fait que vous pouvez voir les conditions de vie extérieures”.

Affaires de mœurs

L’établissement compte 194 cellules dont 119 sont occupées. 70% des détenus de Casabianda ont été condamnés dans des affaires de mœurs, des violences sexuelles, le plus souvent. Laura Abrani est la directrice du centre : “historiquement, on a toujours accueillis des détenus condamnés dans des affaires de mœurs, encore aujourd’hui c’est 70%. Les 30% restants ce sont toutes sortes de délits”.

Les prisonniers corses

Pour le député de Haute Corse, Jean Félix Acquaviva, les 70 cellules libres de l’établissement doivent nous interroger : “il y a la question des prisonniers politiques - il en reste trois - mais aussi des détenus insulaires qui attendent un rapprochement, ces 70 cellules libres sont un paradoxe sur lequel il faut se pencher”, conclut le député.

Seul centre de détention à ciel ouvert, Casabianda ne connaît pas de violence, pas d’évasion et enregistre un taux de récidive extrêmement faible.

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