Contributeur(s)Daniel Fink, Infoprisons

Contact avec l'extérieur

Toutes les personnes détenues disposent d’un droit de visite

oui

L’article 84 du code pénal consacre le droit au maintien des liens familiaux.

Les visites sont, le plus souvent, au nombre d’une par semaine.

Les relations peuvent être surveillées, limitées ou interdites pour des raisons d’ordre ou de sécurité. Le contrôle des visites n’est pas autorisé si les détenus ne sont pas informés.

Les visites ont lieu dans des espaces réservés à cet effet, généralement à l’intérieur, plus rarement à l’air libre, avec aire de jeu pour les enfants.

Les personnes détenues sont autorisées à recevoir la visite de leurs enfants ou de mineurs proches

oui

Les visites ont lieu dans des espaces réservés à cet effet, généralement à l’intérieur, plus rarement à l’air libre, avec aire de jeu pour les enfants.

Les visites conjugales sont autorisées

oui

Les unités, voire les chambres de visites familiales ou conjugales, existent actuellement dans un petit nombre de prisons seulement. Leur usage est plutôt restreint, de l’ordre d’une visite tous les trois mois.

Les visiteurs peuvent apporter aux personnes des produits alimentaires. Une liste définit les produits autorisés.

L’échange de courrier est autorisé

oui

L’échange de courrier est soumis à un contrôle

oui

Le courrier peut faire l’objet d’un contrôle, de nature plutôt sporadique.

  • Le tribunal fédéral du canton de Zurich interdit à un prisonnier, le 14 juin 2019, d’envoyer une lettre d’amour à sa femme, également détenue. Celle-ci avait déclaré aux enquêteurs qu’elle envisageait de se séparer de son mari. La Cour et le ministère public de Zurich estiment qu’il aurait pu, par cette lettre, exercer une influence sur la décision de son épouse. Elle était susceptible de la pousser à témoigner en faveur de son mari.

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    14/06/2019
    / Tribune de Genève

La réception de colis est autorisée

oui, sous conditions

Il faut demander l’autorisation de recevoir des colis

Les personnes détenues sont autorisées à passer des appels vers l’extérieur

oui

Les détenus peuvent, dans certains cantons, utiliser très librement les cabines téléphoniques aux moments des pauses, de promenade ou durant le temps de loisirs en fin de journée. Dans d’autres cantons, l’accès est géré sur demande écrite.

Le coût des appels est conforme aux prix du marché

oui

Les détenus doivent généralement acheter des cartes téléphoniques prépayées, vendues au même prix qu’à l’extérieur.

Les appels téléphoniques font l’objet d’écoute

oui

Les appels téléphoniques peuvent, comme le courrier, être surveillés pour des raisons liées à la procédure pénale ou à la sécurité. Les conversations sont généralement enregistrées automatiquement. Elles sont effacées après quelques jours si aucune autorité les a sollicités pour les motifs cités.

La surveillance des communications avec l’avocat est interdite.

L’usage du téléphone portable est autorisé

non

Les téléphones portables ne sont autorisés dans aucun établissement, ni pour les détenus ni pour le personnel.