Contributeur(s)Plateforme des ONG françaises pour la Palestine

Le quotidien

Ces informations proviennent de la brochure “Enfermés au mépris du droit, les Palestiniens dans les prisons israéliennes” fournie par la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine.

“La nourriture est de mauvaise qualité, et en quantité insuffisante. Elle ne couvre, que la moitié des besoins des prisonniers. L’autre moitié doit être fournie par la famille ou achetée très cher à la “cantine”.”

Ces informations proviennent de la brochure “Enfermés au mépris du droit, les Palestiniens dans les prisons israéliennes” fournie par la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine.

“Les prisons sont surpeuplées, sales et infestées d’insectes. Les toilettes consistent souvent en un trou dans le sol ou un seau dans la cellule, entraînant infections et maladies contagieuses. Les prisonniers, qui dorment sur un mince matelas à même le sol, souffrent du froid en hiver et de la chaleur en été, en particulier lorsque les “bâtiments” sont des containers métalliques ou des tentes. Ils sont forcés de porter pendant des mois les vêtements dans lesquels ils ont été arrêtés, y compris lorsque ceux-ci sont couverts de sang suite à une arrestation violente. Le savon est sévèrement rationné et les produits d’hygiène très rares, y compris pour les femmes prisonnières.

Il est interdit aux familles de fournir vêtements, couvertures, produits d’hygiène pour remédier à cette situation.“

Ces informations proviennent de la brochure “Enfermés au mépris du droit, les Palestiniens dans les prisons israéliennes” fournie par la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine.

“Ces conditions de détention particulièrement difficiles provoquent l’apparition d’une multitude de maladies qui touchent 25% des détenus pourtant arrivés, pour la plupart, jeunes et en bonne santé. Dans la plupart des cas, les détenus malades se voient ordonner des antalgiques et refuser des traitements réels. Les maladies, jamais soignées, évoluent souvent en maladies chroniques très graves, mentales ou physiques, Le recours à des spécialistes extérieurs à la prison et aux interventions chirurgicales nécessaires n’intervient que lorsque les malades sont dans un état irréversible.”