Contributeur(s)Hungarian Helsinki Committee

L’intégrité physique

Le Service national des prisons confirme cinq suicides de détenus en 2015. L’un de ces détenus était condamné à la réclusion perpétuelle. Les suicides ont été au nombre de six en 2014.   

61 détenus (sur un total de 67) sont décédés de maladies cardio-vasculaires ou de cancer en 2014. Le Service national des prisons communique le nombre des décès en détention mais ne fournit pas les noms des personnes décédées.

Nombre de décès

67

i
31/12/2014

Taux de suicide en détention

0

i
31/12/2014

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) condamne la Hongrie, le 10 mars 2015, dans son arrêt pilote Vargas et autres c. Hongrie. La surpopulation carcérale est considérée comme un traitement inhumain et dégradant et constitue une violation de l’article 3 de la Convention. La Cour donne l’injonction de mettre en oeuvre plus de peines non privatives de liberté et de réduire la détention provisoire.   

Parmi les 440 plaintes déposées, en 2014, contre des membres du personnel pénitentiaire 27 ont abouti à une condamnation. Il y a peu d’informations sur la nature de ces plaintes et on ignore combien étaient le résultat de mauvais traitements.   

Les détenus condamnés à perpétuité sans possibilité de liberté conditionnelle peuvent bénéficier de la grâce présidentielle après 40 ans de détention.   
Dans l’arrêt László Magyar c. la Hongrie du 20 mai 2014, la CEDH juge que cette condamnation constitue une violation de l’article 3 et demande à l’Etat de prévoir une réforme.

Aucun cas de détention arbitraire ou secrète n’est connu.