Contact avec l'extérieur

Toutes les personnes détenues disposent d’un droit de visite

oui

Les jours et horaires des visites sont fixés par le directeur de la prison. La durée de la visite ne peut dépasser 15 minutes.1

Les familles rencontrent, depuis 2020, plus de difficultés à rendre visite à leur proche : suspension et/ou réduction des visites pour éviter la propagation de la Covid-19, augmentation du coût des déplacements due à la hausse du prix du pétrole.


  1. article 69 et suivants du décret n°14130 ; articles 50 et 52 du décret n°6236 

Personnes autorisées à la visite

  • les membres de la famille
  • les proches

Le nombre de personnes autorisées par visite est limité à quatre. Ce nombre n’est pas restreint s’il s’agit de membres de la famille proche du détenu : parents, enfants, conjoint (article 70 du décret n°14130).

Le Centre libanais des droits humains signale, en 2010, que près de la moitié des établissements pénitentiaires ne sont pas équipés de parloirs adéquats. Les personnes détenues à Jbeil sont contraintes de communiquer avec les visiteurs à travers la fenêtre étroite de l’unique porte métallique donnant sur les cellules. Les rencontres entre détenus et visiteurs ont lieu, à la prison de Jeb Jennine, dans un couloir sombre et entre des grillages.1
À la prison de Roumieh, un espace appelé Ad-Dar (le foyer) est mis en place pour permettre aux détenus de rencontrer leur famille et leurs proches en privé.2

Les visites s'effectuent sans dispositif de séparation

non

De dispositifs de séparation sont souvent présents. Des observateurs font état du bruit permanant et du manque d’intimité des parloirs.

Les personnes détenues sont autorisées à recevoir la visite de leurs enfants ou de mineurs proches

oui

Les visiteurs peuvent apporter de la nourriture (sauf à la prison de Roumieh), des vêtements, des livres et des revues aux détenus (article 60 du décret n°14130).

Le rapprochement familial n’est pas prévu. De nombreuses personnes sont incarcérées loin de leur famille et de leurs proches.

L’échange de courrier est autorisé

oui, sous conditions

Les personnes détenues peuvent, selon le règlement intérieur, envoyer deux lettres par semaine, aux jours et heures fixés par le directeur de la prison. Elles doivent être courtes et précises. Ces conditions ne sont pas requises pour des courriers adressés aux juges d’instruction, aux procureurs généraux et aux avocats.1


  1. Ensemble contre la peine de mort, Carole Berrih et Karim El Mufti, “Vivants sans l’être : mission d’enquête, Liban”, 2020, p. 91. 

Les personnes détenues sont autorisées à passer des appels vers l’extérieur

oui

Les longues coupures quotidiennes de courant électrique et l’approvisionnement irrégulier en cartes téléphoniques prépayées ne permettent pas aux détenus de communiquer régulièrement avec leur famille par téléphone.

Les personnes détenues sont autorisées à appeler

  • les membres de la famille
  • les proches

Les téléphones sont situés

sur les coursives

L’usage du téléphone portable est autorisé

non