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France : le grand blues des surveillants de prison face aux détenus radicalisés

Il est un peu plus de 20h30, mercredi 14 septembre, dans le bâtiment D3 de la prison de Fleury-Mérogis (Essonne). Une équipe du personnel pénitentiaire débarque à l’improviste dans plusieurs cellules de l’une des deux unités dédiées de la maison d’arrêt, qui accueille une quinzaine de détenus radicalisés ou en voie de radicalisation.
Bilan de cette fouille impromptue : la saisie de plusieurs téléphones portables, pourtant interdits. Quelques jours plus tôt, le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, avait annoncé la multiplication des “fouilles sectorielles” dans les Upra, le nouveau nom des cinq Unités de prévention de la radicalisation.

Deux semaines après l’agression de deux surveillants dans l’unité d’Osny (Val-d’Oise), le gouvernement rectifie le tir sur le régime de détention de ces individus. Déplacements individuels encadrés, changements de cellules réguliers, effets personnels limités…

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