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Singapour : les condamnés à mort sont priés de sourire avant leur exécution

Ils sont toxicomanes ou trafiquants, et condamnés à mort par les autorités de la cité-État asiatique. Mais avant de les pendre, on leur tire le portrait. Un acte ultime de sadisme ou le don aux familles d’un dernier cliché à chérir ?

À Singapour, la vie d’un homme se compte parfois en grammes. La cité-État reste un des derniers pays au monde à punir toute personne jugée coupable du trafic de 15 grammes d’héroïne par la pendaison obligatoire. Dans le couloir de la mort, où l’on trouve majoritairement des mules et des toxicomanes, les autorités tirent le portrait des condamnés avant de leur passer la corde au cou. Des séances photos morbides qui cristallisent des sentiments mêlés : ultime sadisme pour certains, dernier souvenir parfois chéri par des proches endeuillés.