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Source : Le Huffington Post

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Le travail dans les prisons doit servir à bien plus qu'à la réinsertion

Bien que fortement sollicité, les activités en détention, et en particulier le travail, restent rares, peu qualifiantes et dénuées de tout cadre juridique.
23 heures dans une cellule de quelques mètres carrés, 1 heure d’activité par jour incluant la promenade, l’oisiveté est peut-être le plus cruel des aspects de la prison. L’exercice d’un travail en détention, l’une des échappatoires à l’ennui prisées par les détenus, exige de faire preuve d’un comportement et d’une patience irréprochables, de braver des labyrinthes administratifs, et de faire face au pouvoir discrétionnaire et exorbitant d’attribution d’un travail que détient l’administration pénitentiaire. Bien que fortement sollicité, les activités en détention, et en particulier le travail, restent rares, peu qualifiantes et dénuées de tout cadre juridique1.

Les enjeux sont multiples et majeurs pour l’administration pénitentiaire, la société, les détenus et les victimes. Les activités, et le travail en particulier, sont un outil de la réinsertion des personnes détenues. Elles permettent de lutter contre l’illettrisme, de redonner un rythme perdu depuis longtemps pour certains, d’obtenir des qualifications supplémentaires tout en favorisant le vivre ensemble. Elles permettent aux personnes détenues de gagner de l’argent en détention et d’indemniser les victimes le cas échéant.

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