Témoignage

Japon : "pourrir dans la solitude"

— Publié le 10 octobre 2019.

// Série de témoignages à l’occasion de la 17e Journée mondiale contre la peine de mort (3)

La Coalition mondiale contre la peine de mort et d’autres organisations en faveur de l’abolition célèbrent, le 10 octobre 2019, la 17e Journée mondiale contre la peine de mort. L’événement coïncide avec le 30e anniversaire de la création de la Convention internationale des droits de l’enfant et inspire le thème adopté cette année. La Journée est consacrée aux enfants dont les parents sont condamnés à mort ou ont été exécutés. Cette expérience, traversée au cours de l’enfance, laisse d’importantes cicatrices. Cette série de témoignages donne la parole à ces enfants qui ont grandi dans l’ombre de la mort. Ils racontent ce que représente pour eux la peine capitale.

Elles sont deux, sur les 118 personnes condamnées à mort au Japon, à avoir des enfants. Masumi Hayashi a trois filles et un fils. Son fils, C. Hayashi, avait 10 ans au moment de son arrestation et 15 ans lorsque sa première condamnation à mort a été prononcée. Il a maintenant 31 ans. Voici son témoignage, recueilli par l’organisation Japan Innocence and death penalty information center.

// en partenariat avec la Coalition mondiale contre la peine de mort.

Elle pourrait très bien croupir dans le couloir de la mort et mourir de vieillesse.