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France : Valence, un surveillant brûlé par un détenu avec de l'huile bouillante

Deux surveillants ont été agressés et blessés mardi matin aux alentours de 10h30 par un détenu du centre pénitentiaire de Valence. L’un des deux agents a été brûlé aux jambes avec de l’huile bouillante.

“Ce type d’actes est «de plus en plus fréquent”, assure le syndicat UFAP-Unsa. “Un détenu du quartier maison centrale [a tenté] de jeter une pleine casserole d’huile bouillante sur le surveillant d’étage”, a indiqué le syndicat dans un communiqué, précisant que l’agent avait pu bloquer en partie son agresseur mais avait reçu le liquide “sur le ventre et les cuisses”.

Le prisonnier a ensuite entaillé la main du surveillant, “déjà sévèrement brûlé”, avec une lame de rasoir tandis qu’un autre gardien venu en renfort a reçu “plusieurs coups de poing et de pied”.

L’intervention de plusieurs autres agents a été nécessaire pour neutraliser l’agresseur et le conduire au quartier disciplinaire.

Les deux surveillants ont été transportés au centre hospitalier de Valence. Le gardien le plus sévèrement touché souffre de brûlures “graves” sans que ses jours ne soient en danger, a précisé à l’AFP le responsable régional du syndicat UFAP-Unsa, Sylvain Royère.

Demande de transfert du détenu
Le syndicat “dénonce et condamne ce genre d’actes ignobles qui sont de plus en plus fréquents dans notre établissement” et “exige le transfert de ce détenu dans un établissement adapté, puisqu’à Valence notre infrastructure ne permet pas de gérer ce genre d’individu ultra dangereux”, poursuit le communiqué.

Le syndicat l’assure : “Le détenu avait prémédité ses actes avec la préparation de la casserole d’huile bouillante et s’était mis plusieurs couches de vêtements afin de se protéger lui-même.”

L’agresseur a été placé en prévention au quartier disciplinaire, en attente de la tenue de la commission de discipline qui statuera sur la suite à donner, et le parquet a été avisé de l’incident.

Le prisonnier n’est ni radicalisé ni particulièrement signalé, selon la DAP, qui précise que “la veille, le détenu était tendu car il contestait les conditions d’accès à la laverie pour laver son linge”.

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