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France : prévention de la radicalisation, un virage à 180 degrés de la doctrine pénitentiaire

Après une stratégie d’éparpillement, les détenus radicalisés vont être regroupés. Le plan de prévention dévoilé vendredi annonce le confinement de 450 d’entre eux d’ici fin 2018.

La France s’apprête à changer radicalement de philosophie en matière de prise en charge de la radicalisation islamiste en prison.

Après une politique qui prônait plutôt la dispersion en détention des personnes incarcérées pour une affaire liée au terrorisme islamiste ou pour une affaire de droit commun mais identifiées comme radicalisées, une stratégie de regroupement et de confinement va être désormais mise en place.

C’est l’une des conséquences du conflit des surveillants de janvier.
L’engagement de Nicole Belloubet, la garde des sceaux, va même beaucoup plus loin : il prévoit “à terme” que 1 500 détenus soient incarcérés dans des quartiers spécifiques et étanches par rapport au reste de la détention. Alors que l’administration pénitentiaire recense, au 19 février, 512 personnes maintenues derrière les barreaux pour un délit ou un crime lié au terrorisme islamiste et 1 139 détenus de droit commun radicalisés, c’est donc la totalité de cette population qui a vocation à être cantonnée

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