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France : le gouvernement abandonne les unités spécialisées sur la radicalisation en prison

Il n’y a pas de recette miracle dans le domaine de la lutte contre la radicalisation islamiste en prison. Le phénomène est récent et a pris de l’ampleur en quelques années, surpopulation carcérale aidant. Face à ce risque d’embrigadement de détenus vulnérables par des prosélytes de l’extrémisme terroriste, la France, comme ses voisins, tâtonne.

Mais sans prendre le temps de disposer d’une évaluation complète de l’expérimentation menée depuis le début de l’année dans cinq unités consacrées aux programmes de lutte contre la radicalisation en détention, Jean-Jacques Urvoas, le ministre de la justice, a annoncé, mardi 25 octobre, qu’elles allaient fermer leurs portes dans les prochains jours. C’est un revirement spectaculaire du gouvernement.

Ces unités spécialisées pour détenus radicalisés ou en voie de l’être avaient été décidées sans grand enthousiasme par Christiane Taubira, alors garde des sceaux, après les attentats de 2015. Le principal débat soulevé par ce projet portait sur la pertinence d’un regroupement dans un même quartier de tels détenus.

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