Autre regard

Confinés mais pas prisonniers !

La privation d’aller et venir des citoyens lors du confinement suffit-elle à établir un parallèle avec l’incarcération ?

Le confinement sanitaire aura duré près de deux mois. Durant 55 jours, les Français voient leurs déplacements restreints au strict nécessaire. Alors que le pays – à l’exception de Mayotte - sort progressivement du confinement, deux chercheurs en géographie transmettent un texte, en exclusivité à Prison Insider, dans lequel ils s’interrogent sur la privation de liberté.

Franck Ollivon et Olivier Milhaud portent leur regard sur la prison, l’assignation à résidence et le confinement. Et démontrent qu’il ne faut pas tout confondre.

Rares ont été les Français confinés dans neuf mètres carrés

Rares sont ceux qui supportent le placement sous surveillance électronique plus d'un an

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Les auteurs

Franck Ollivon

docteur en géographie

Franck Ollivon est docteur en géographie et attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) à l’École normale supérieure (ENS) de Lyon, au laboratoire EVS (Environnement, Ville, Société). Il travaille sur les enjeux spatiaux des pénalités contemporaines et, plus particulièrement, sur les peines alternatives à l’incarcération.
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Olivier Milhaud

maître de conférences en géographie

Olivier Milhaud est maître de conférences en géographie à Sorbonne Université (Unité de recherche Médiations – Science des lieux, science des liens). Il travaille sur les géographies sociales et politiques du vivre ensemble, plus particulièrement sur les espaces et spatialités de l’enfermement et de la pauvreté.
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