Analyse

Une loi antiterroriste entraîne, depuis 2014, une forte hausse des condamnations à mort au Cameroun. Ces dernières sont majoritairement prononcées pour des infractions liées au terrorisme par le tribunal militaire de Maroua (Extrême-Nord) dans le cadre de la lutte contre le groupe armé Boko Haram. Les données officielles manquent. Elles sont parfois incohérentes avec les chiffres publiés par les organisations de la société civile.

Prison Insider collecte les informations sur les conditions de détention des personnes condamnées à mort dans neuf pays. Prenez connaissance de la situation au Cameroun.

— Les informations présentées sont principalement issues du rapport Condamnés à l’oubli : les couloirs de la mort au Cameroun produit par Carole Berrih et Nestor Toko pour Ensemble contre la peine de mort (ECPM) avec Racopem et Droits et paix en 2019. Des sources complémentaires ont été utilisées, elles sont mentionnées au cas par cas.

Une formation juridique n’est pas requise pour être désigné comme conseil d’une personne passible de la peine de mort.