Témoignage

Biélorussie : "nous nous demandons où il est enterré"

— Publié le 10 octobre 2019.

// Série de témoignages à l’occasion de la 17e Journée mondiale contre la peine de mort (2)

La Coalition mondiale contre la peine de mort et d’autres organisations en faveur de l’abolition célèbrent, le 10 octobre 2019, la 17e Journée mondiale contre la peine de mort. L’événement coïncide avec le 30e anniversaire de la création de la Convention internationale des droits de l’enfant et inspire le thème adopté cette année. La Journée est consacrée aux enfants dont les parents sont condamnés à mort ou ont été exécutés. Cette expérience, traversée au cours de l’enfance, laisse d’importantes cicatrices. Cette série de témoignages donne la parole à ces enfants qui ont grandi dans l’ombre de la mort. Ils racontent ce que représente pour eux la peine capitale.

Aliaksandra Y. a 29 ans. Elle est créatrice de mode pour les mariages. Son père, Gennady Y., a été accusé de meurtre, condamné à mort et exécuté en 2016. Elle a eu connaissance de l’exécution un mois après qu’elle a eu lieu. Elle réalise ensuite que le jour de l’exécution, elle s’était rendue à la prison pour remettre un colis à son père. L’accès lui avait été refusé.

Témoignage recueilli par Amnesty International et la FIDH // en partenariat avec la Coalition mondiale contre la peine de mort.

Dans notre pays, il n’y a guère qu’une poignée de personnes qui pensent que ce problème est important et qui militent pour l’abolition.