Actualité

Biélorussie : les sous-traitants d’Ikea profitent du système répressif de la dictature

Plusieurs entreprises biélorusses liées à la multinationale suédoise Ikea ont recours au travail forcé dans les colonies pénales biélorusses. Des camps de travail où sont détenus plus de 1 000 opposants au régime, et dans lesquelles se pratiquent la torture et les privations.

Au total, cinq prisons ont travaillé avec ces entreprises alors qu’elles étaient au même moment en contrat avec le groupe suédois. Des établissements pénitenciers connus pour des faits de torture, de privation de nourriture et de soins, à l’opposé des valeurs affichées par la firme suédoise. Dans son cahier des charges, le géant de l’ameublement assure à ses clients ne pas avoir recours au “travail forcé” ni au “travail pénitentiaire” pour produire ses marchandises.